Comment les zones à faible émission contribuent à la sécurité routière
Les zones à faible émission (ZFE) correspondent à une zone urbaine réservée aux véhicules les moins polluants. On les retrouve beaucoup en Asie et en Europe. En Europe, plusieurs pays l’ont déjà mis en place : en 1986, la Suède l’adopte, comme souvent pionnière sur les sujets écologiques. Le Royaume-Uni lui emboîte le pas en…
Les zones à faible émission (ZFE) correspondent à une zone urbaine réservée aux véhicules les moins polluants. On les retrouve beaucoup en Asie et en Europe.
En Europe, plusieurs pays l’ont déjà mis en place : en 1986, la Suède l’adopte, comme souvent pionnière sur les sujets écologiques. Le Royaume-Uni lui emboîte le pas en 2003. En 2021, la France opte à son tour pour les ZFE.
L‘objectif, comme son nom l’indique, est de réduire les taux de particules dans l’air générées par les voitures. En France, l’accès à ces zones est lié à plusieurs certificats, notamment la vignette Crit’Air.
Si les ZFE ont un impact évident sur le développement durable, elles ont également un fort impact sur la qualité de conduite et la sécurité routière. Découvrez les liens entre ZFE et développement durable
Réduction du trafic et de la congestion
Par définition, les ZFE encouragent l’utilisation de véhicules propres, plus neufs et orientés vers le développement durable. Dans les ZFE, le trafic est moindre. En conséquence, on note moins de véhicules sur la route. Mathématiquement, cela signifie moins de congestion, réduisant ainsi le nombre d’accidents. Les routes sont moins encombrées et donc plus axées sur la sécurité.
Moins de pollution, meilleure visibilité
La pollution peut générer des nuages provoquant ainsi une forte baisse de la visibilité. À terme, et quand ces nuages de pollution sont trop importants, elle peut aussi affecter la sécurité routière. Des niveaux élevés de pollution peuvent donc réduire la visibilité, surtout lors des périodes de pics de smog ou de brouillard épais. Les ZFE limitent leur apparition sur deux critères : l’utilisation de véhicules plus écoresponsables, tout en réduisant le trafic sur ces routes. À terme, les ZFE améliorent la qualité de l’air, offrant ainsi une meilleure visibilité pour les conducteurs et limitant le risque d’accidents liés à une mauvaise perception de la route.
Limitation de la vitesse et des comportements dangereux
La limitation aux ZFE aux véhicules propres n’est pas la seule réglementation mise en place dans ces zones. En réalité, les zones à faibles émissions sont souvent situées dans des zones initialement denses, pour y faire baisser la pollution. En complément des ZFE, on constate souvent des réglementations sur les réductions de vitesse ainsi que d’autres mesures. Les limitations de vitesse ont un rôle évident dans la baisse des accidents de la route.
Encouragement à l’utilisation de modes de transport actifs
Bien souvent dans les ZFE, de nombreux modes de transport alternatifs sont mis en place. Un double objectif est ici recherché : le désengorgement des routes et la baisse des accidents. Plusieurs modes de transport sont ainsi proposés : vélo et pistes cyclables, des passages piétons plus agréables et sécurisés, des trottinettes. Les ZFE poussent également à l’adoption de modes de transport actifs, comme la marche ou le vélo. Cela conduit à des aménagements d’infrastructures urbaines pour favoriser ces pratiques, telles que des pistes cyclables et des passages piétons mieux sécurisés. Moins de voitures et plus de vélos et piétons signifie une réduction du risque d’accidents entre véhicules et usagers vulnérables de la route.
Promouvoir l’utilisation de véhicules plus sûrs
L’utilisation des ZFE met aussi en avant des avantages moins évidents. Les ZFE favorisent ainsi l’utilisation de véhicules neufs. Ces derniers sont complètement à jour en termes de normes de sécurité. De plus, les équipements sont bien souvent neufs et proposent les derniers outils de sécurité, à la pointe de la technologie. L’utilisation de ces véhicules est donc plus axée sur la sécurité, contribuant ainsi à réduire le nombre d’accidents sur la route.